L’imaginaire n’est pas une “chose” contenant des images ou des représentations. Tout comme la respiration, l’évaluation, la régulation, l’imagination est un processus actif. C’est un verbe d’action, celui d’imaginer. Cette action va élaborer des présentations (comme les rêves). Elles s’appuient sur des souvenirs. D’où provient-elle, cette capacité ? Certains ont une imagination débordante quand d’autres ne la cultivent que très peu.
- Elle se met en route suite à la rencontre, à la relation ou au frottement [Organisme/Environnement]
- Elle utilise les savoirs ou souvenirs stockés qui ont deux faces [Représentation/Affect] ou [info/Émotion]
- Elle s’étaye sur les acquis de la mémoire à long terme du temps chronologique : histoire
- Elle est structurée comme un langage dans l’inconscient
- Elle ne connait ni temps ni espaces, elle est ou n’est pas
- Elle est un processus de présentation qui représente les savoirs intériorisés (pictographique, fantasmique et idéique)
- Elle est singulière à chacun > imaginaire instituant des acteurs
Sans imaginaire nous serions des machines conformatrices et répétitrices. L’imaginaire n’est pas innée. Il se stimule par la relation et la rencontre. Il est le lien entre le corps et la psyché. L’imaginaire est l’énergie fondatrice de tous mouvements. Ces mouvements s’expriment par nos capacités de symbolisation, nos modes d’expressions.
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