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Le contrôle, cet obscur objet du désir

Ainsi, l'aventure évaluative est toujours le signe, pour l'individu, le groupe, ou la société, d'une marche vers la maturité et l'autonomie. (Harvois, Y. 1987 pp. 116-119)

Si le contrôle et l'évaluation sont essentiellement politiques, ils sont également fortement reliés au champ du désir. De fait, tout ce qui a trait au pouvoir s'enracine sur le libidinal. Nous sommes beaucoup plus équipés mentalement pour vivre le contrôle; l'on pourrait dire : Le contrôle, cet obscur objet du désir ! C'est seulement quand on fait son deuil du contrôle que l'évaluation peut émerger. Il nous faut alors chercher profondément en nous-même pour repérer les traces archaïques de nos premiers apprentissages relationnels. (Harvois, Y. 1987 pp. 116-119)

Formes et formations du rapport au savoir

Le rapport au savoir n’est pas un trait comme un élément de caractère. Ce n’est pas une substance, mais un processus ou une relation entre des éléments. On “n’a pas” un rapport au savoir. Mieux serait de dire que l’on “est” son rapport au savoir. (Beillerot J. 2000, p. 49)
 

Pour une clinique du rapport au savoir

L’essentiel au bout du compte pour Bion est de préserver sa capacité d’apprentissage (…) capacité à penser par soi-même (…) empruntée à André Green, et qu’il aimait utiliser “La réponse est le malheur de la question”. (…) La visée reste toujours pour lui la connaissance, mais dans un sens bien précis où l’activité de “connaître” signifie apprendre à connaître quelque chose et non à posséder une connaissance et au sens où, au fond, la seule chose qui l’intéresse c’est la réalité inconnaissable… (Propos de Jacky Beillerot sur W.R. Bion pp.23-24)

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