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Education ; apprentissage et évaluation. Se former pour éduquer en santé ?

L'éducation est donc un projet et non pas seulement une pratique sociale identifiable (comme le scolaire ou le pédagogique): c'est un vouloir…/…. Ce projet, ce n'est non pas seulement la transmission de savoirs, ni même seulement la transmission de valeurs, d'une culture ; c'est bien au-delà : recommencer à chaque génération la construction de la fragile humanitude. …/… On ne naît pas humain, on le devient par l'éducation. Et c'est un travail inachevable qu'on ne fait pas seul. (Vial, M. 2002 pp 3-4)

Manuel d'Education Thérapeutique du Patient: Modèles, Méthodes, Pratiques

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens… (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance. (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. il site : "l’éducation est création et non façonnage" (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

La relation éducative en santé: processus d'altérité entre le soignant et le patient hospitalisé

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

Pour une visée éthique du métier de cadre de santé

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

Vers une clinique du Pédagogique

Dés lors que l'on se trouve dans le champ de la praxis, on sort de la perspective d'une conception mécaniste. Ainsi il n'y a plus d'Auteur, de cause unique, ou encore de démiurge. Cet Auteur qui prend place dans tout processus de mise en forme et de fabrication devient, en quelque sorte parfaitement inutile lorsqu'il s'agit d'action, de praxis (…) que l'on peut faire quelque chose dans le domaine des affaires humaines (…) comme on fait des tables ou des chaises, c'est-à-dire l'idée qu'il est possible de traité les hommes comme des matériaux. (Imbert, F. 1992 p.117)

Praxéologie et poïétique

  • “…l’homme se fait toujours plus ou moins à travers ce qu’il fait ; autrement dit qu’il se travaille aussi en travaillant. Le sujet y tendra alors toujours ainsi, plus ou moins, vers une posture d’auteur. C’est cette capacité d’autorisation, en tant que création progressive et continuée de soi, d’origine autant sociale que personnelle à travers le jeu des altérations, constituée aussi bien d’intentionnalités conscientes que de perlaborations inconscientes, qui nous semble la plus représentative d’une praxis éducative, en tant que celle-ci, pour se vouloir également créatrice, se distingue effectivement de la complaisance à la conformité, donc de la tendance à la reproduction, caractérisant des pratiques sociales artificielles à force de ne se vouloir que professionnelles, stratégiques et techniques." (Ardoino J. 2005 p 8)

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