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Enfance

Dialogues avec les mères

  • La première tâche est d'éduquer les parents

Eduquer un enfant n'a de sens que si cette éducation est saine, si elle ne transmet pas les préjugés, les blocages et les angoisses dont nous ne sommes pas nous-mêmes libérés. C'est ce que Bruno Bettelheim tente de nous faire comprendre à travers une oeuvre qu'on peut qualifier de socratique : tout au long de ces entretiens, aux questions d'une mère, il répond par une autre question, jusqu'au moment où la mère trouve enfin sa propre réponse, où elle devient consciente de ce qui a motivé son inquiétude ou sa peur. " J'ai essayé de mettre dans ce livre les exemples les plus quotidiens que je pouvais trouver. Il s'agit de petits incidents qui surviennent communément dans la vie de l'enfant et qui doivent être réglés à mesure qu'ils se présentent. Selon la façon dont nous nous y prenons, le développement de la personnalité de l'enfant et ses rapports avec la vie peuvent prendre tel ou tel cours, parmi bien d'autres. Chaque incident isolé peut très bien ne pas avoir de répercussion particulièrement importante, mais il est étonnant de constater à quel point l'ensemble de ces petites expériences finit par rendre toute une vie heureuse ou malheureuse. "

Trois petites histoires pour comprendre et grandir

 Grandir n'advient que si l'humain est en relation avec un autre semblable, il se perd s'il n'y a pas un autre humain pour l'accompagner. (Mireille C. 1994, p.257)

Ces trois petites histoires nous racontent… pour nous comprendre. Elles rendent intelligibles notre évolution psychique du petit enfant que nous avons oublié à nos comportements d'adulte. Pour commencer, le fœtus qui ne voulait pas grandir ou bien le refus des limites. Nous continuons par l'enfant qui se questionne : MOI… C'est qui ? Et puisque nous sommes imparfaits, la présentation de différentes méthodes de changement avec Changer !… Et puis quoi encore. Ainsi, en toute connaissance nous pourrons choisir entre ces trois formes de variations possibles de changement ( Évolutif - Symbolique - Rupturiel ) sans dénier nos soucis, sans cliver notre pensée manichéenne ( bien / mal ), sans projeter sur les autres nos problèmes ou encore sans s'isoler dans notre monde intérieur. Partageons nos affects.

La relation d’aide

Calin, D. (2001). La relation d’aide. WEB : http://dcalin.fr/textes/aide.html. Consulté de http://dcalin.fr/textes/aide.html

Il n'y a pas de relation d'aide sans dépendance, sans besoin de cette aide spécifique. La dépendance est d'abord un critère de la nécessité de l'aide, avant d'en être éventuellement la limite. Une relation d'aide, loin de devoir d'abord se préoccuper d'éviter la dépendance, doit au contraire commencer le plus souvent par un travail pour « faire émerger » la dépendance, travailler la demande comme on dit pour pouvoir ensuite articuler convenablement une aide à cette demande. […] L'élève en difficulté est d'ailleurs souvent entre autres, un élève qui ne sait pas solliciter (ou utiliser) les aides ordinaires" (Calin D. 2009, p4).

Liens :

Parents et enfants

  • L’être humain est perçu comme tridimensionnel, la psychanalyse s’occupe-t-elle du corps, de l’esprit ou de l’âme ? Les traductions anglaises des textes fondateurs ont systématiquement remplacé le mot “âme” utilisé par Freud par le mot esprit réduit à l'exercice de l'intellect (mind) ou mental. Dans ces transcriptions le traitement de l’âme proposé par Freud est devenu le traitement mental de la médecine psychiatrique. Les traductions françaises ont opté pour le mot psyché (mythologie) moins connoté religieux. Est-ce dû au hasard ? De même se pose la question si la psychanalyse est une science (Freud), un savoir (Lacan) ou un art (néo-psychanalystes) ?

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