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psychopathologie

Le Big Bang des addictions

Fisher, C. Erif. (2018). Le Big Bang des addictions. Cerveau & Psycho (Vol. 99). Cerveau & Psycho n°99 pp. 35-41.

De plus en plus de personnes ne peuvent plus se passer de sexe, des jeux d’argent, des réseaux sociaux… Des addictions qui ressemblent fort aux dépendances aux drogues. Comment les aider ?… Il est préférable de favoriser une approche flexible et global des traitements. Les individus accros à internet ou au sexe, mais dont les difficultés sont décuplées par une anxiété sociale ou une dépression, réclament beaucoup d’attention. Les patients ne peuvent pas être réduits à un circuit cérébral de la récompense piraté, et il n’existe à ce jour aucun diagnostic traitement unique et fiable de l’addiction.

Psychopathologie clinique : quelles perspectives ?

Le psychisme n’existe que dans son rapport avec d’autres. Cela signifie que les processus psychiques d’un sujet ne sont repérables que dans le rapport, dans le lien, dans la rencontre, avec un autre sujet. Toute psychopathologie est donc fondamentalement une psychopathologie du lien.

Cf. aussi Golse : Bergeret, J., Soulé, M., & Golse, B.. (2006). Anthropologie du fœtus. Dunod. Consulté de http://webjonction.fr/article/node/86

Psychopathologie : Enfant & Adolescent

Traité européen de psychiatrie et de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent

  • L’objectif du Traité européen de psychiatrie et de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent est de proposer une étude rigoureuse et fine du développement psychologique, de ses perturbations et des troubles psychiatriques qui peuvent survenir chez l’enfant depuis la période périnatale jusqu’à l’adolescence, ce faisant d’identifier les facteurs qui participent à leur genèse ou à leur pérennisation : facteurs neurobiologiques, génétiques, impact des milieux familial ou socioculturel dans lesquels vit l’enfant et des interactions qu’il entretient avec ceux-ci, voire parfois de certaines conséquences de pathologies somatiques préexistantes…

Psychopathologie de l'intersubjectivité

À sa qualité de dérégulateur (de la nature), l’homme ajoute celle de générateur de valeurs. L’enjeu essentiel sera de savoir si ces valeurs vont dans le sens de la vie, c’est-à-dire créatrice, ou dans le sens de la rupture, du repli, de la fermeture, c’est-à-dire de la destructivité. (Jeammet P. XI)

Les enfants naissent avec un appareil syntonisé sur le psychique et le comportement des autres êtres humains et qu’ils ont une tendance innée à interagir avec ces derniers ainsi qu’a utiliser des compétences différenciées dans l’interaction avec des personnes ou des objets inanimés.

L’intersubjectivité est un dialogue entre deux sujets qui, pour être sujet, doivent pouvoir en être conscients, c’est-à-dire disposer d’une activité réflexive. N’est-ce pas là la spécificité humaine ? Le seul être conscient d’être conscient de lui-même. […] L’intersubjectivité repose sur les bases émotionnelles de l’interrelationnelle sans s’y réduire. Si la réflexivité rend possible la subjectivité qui ne peut-être qu’intersubjectivité celle-ci ne prend sens et ne s’anime qu’en fonction des émotions.

Accepter que la psychanalyse clinique est intersubjective signifie reconnaître que la rencontre analytique consiste en une interaction entre deux subjectivités, celle du patient et celle de son analyste, et que la compréhension obtenue par le biais de la recherche analytique est le produit de cette interaction

Propos du professeur Philippe Jeammet dans : Georgieff N. et Sperenza M. (2013) Psychopathologie de l’intersubjectivité. Elsevier Masson P. XI

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