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Dialogues avec les mères

  • La première tâche est d'éduquer les parents

Eduquer un enfant n'a de sens que si cette éducation est saine, si elle ne transmet pas les préjugés, les blocages et les angoisses dont nous ne sommes pas nous-mêmes libérés. C'est ce que Bruno Bettelheim tente de nous faire comprendre à travers une oeuvre qu'on peut qualifier de socratique : tout au long de ces entretiens, aux questions d'une mère, il répond par une autre question, jusqu'au moment où la mère trouve enfin sa propre réponse, où elle devient consciente de ce qui a motivé son inquiétude ou sa peur. " J'ai essayé de mettre dans ce livre les exemples les plus quotidiens que je pouvais trouver. Il s'agit de petits incidents qui surviennent communément dans la vie de l'enfant et qui doivent être réglés à mesure qu'ils se présentent. Selon la façon dont nous nous y prenons, le développement de la personnalité de l'enfant et ses rapports avec la vie peuvent prendre tel ou tel cours, parmi bien d'autres. Chaque incident isolé peut très bien ne pas avoir de répercussion particulièrement importante, mais il est étonnant de constater à quel point l'ensemble de ces petites expériences finit par rendre toute une vie heureuse ou malheureuse. "

Éducation Thérapeutique du Patient (ETP), un patient éduqué ?...

L’Éducation Thérapeutique du Patient, ou ETP, est une pratique qui ouvre des questionnements dans le milieu du soin entre le mobile économique de l’institution et le motif humaniste des équipes de soignants. L’ETP, instituée par la Haute Autorité de Santé depuis 2009, montre avant tout un processus d’accompagnement du soigné ayant trois visées : Éducative - Thérapeutique - Pédagogique.

Au cœur de l'humain

La véritable éducation est d’apprendre comment penser, et non quoi penser. Si vous savez comment penser, si vous avez vraiment cette capacité, alors vous êtes un être humain libre — libre des dogmes, des superstitions, des cérémonies (…) Cette éducation nous ouvre aux choses de la nature, à ses cycles et à ses processus, et, par le fait même, nous rend sensibles et attentifs à ce qui se déroule dans notre conscience (Samir Coussa, colloque 1995, pp. 53-54)

Parce que la science n’est rien d’autre qu’un entretien de nous avec nous-même. […] C’est ce que j’ai appelé l’insistance de l’attention, qui ne satisfait pas de compromis vite négociés avec le réel, qui ne se contente pas d’une explication, comme en physique classique où on conclut, une fois pour toutes, que tout est expliqué. (Bouchart d’Orval, 1995, pp. 53-54)

Liens sur la tension dialectique [ Comment penser / Quoi penser ]

Réflexions sur l'éducation

L’homme est la seule créature qui doive être éduquée (…) Par son instinct un animal est déjà tout ce qu’il peut-être ; une raison étrange a déjà pris soin de tout pour lui. Mais l’homme doit user de sa propre raison. Il n’a point d’instinct et doit se fixer lui-même le plan de sa conduite. Or puisqu’il n’est pas immédiatement capable de le faire, mais au contraire vient au monde pour ainsi dire à l’état brut, il faut que d’autres le fasse pour lui. (Kant, E. 1777-87)
 

Parents et enfants

  • L’être humain est perçu comme tridimensionnel, la psychanalyse s’occupe-t-elle du corps, de l’esprit ou de l’âme ? Les traductions anglaises des textes fondateurs ont systématiquement remplacé le mot “âme” utilisé par Freud par le mot esprit réduit à l'exercice de l'intellect (mind) ou mental. Dans ces transcriptions le traitement de l’âme proposé par Freud est devenu le traitement mental de la médecine psychiatrique. Les traductions françaises ont opté pour le mot psyché (mythologie) moins connoté religieux. Est-ce dû au hasard ? De même se pose la question si la psychanalyse est une science (Freud), un savoir (Lacan) ou un art (néo-psychanalystes) ?

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