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individuation

De l’enfant du désir à la crise de l’individuation. L’impossible entrée dans la vie.

On peut résumer d'une expression ce statut inédit du nouveau venu en parlant de l'enfant du désir. Son avènement est fonction de ce changement de statut de la famille. L'enfant du désir, c'est l'enfant de la famille privée, intimisée, désinstitutionnalisée, informelle, qui n'a d'autre raison d'être que l'épanouissement affectif de ses membres. On fait un enfant non pour la société, pour la perpétuation de l'existence collective, mais pour soi et pour  lui-même. Je  souligne  la présence des deux faces qui recouvre en  réalité  une contradiction, une tension vitale. La venue de l'enfant, idéalement parlant en tout cas - c'est le nouvel idéal social en la matière - n'a de sens que s'il est désiré. L'horreur en ce domaine, c'est la contrainte ou le hasard. (…)

  • De l'enfant de la conséquence, nous sommes passé à l'enfant du désir souvent enfant-Roi sur-investi et sur-protégé (projets et projections de réalisation parentales) et maintenant nous passons à l'enfant-Précieux. La crise actuelle de l'indiduation des sujets (Moi-perdu) serait la conséquence du faite que l'enfant est proclamé sujet comme individualité avant même de le bâtir, de le devenir dans la relation à ce qui est autre que lui-même. La crise de l'individuation serait la conséquence de la crise de l'altérité, où le sujet est toujours relatif à ce qui est autre que lui-même. Une forme de déni de l'autre.

Confiance toujours. Trahison, moi jamais voyons !

Confiance & Trahison pourrait être le titre d’un film déroulant ces deux sentiments contradictoires. Cet article questionne la place et la fonction de ceux-ci. Que ferions-nous sans la confiance ? L’alliance thérapeutique et éducative n’existe pas sans elle. Imaginer un monde composé que de défiance et de méfiance contrôler par des contrats, pourriez-vous survivre à cela sans devenir paranoïaque ? La confiance porte en soi son contraire, la trahison. Sur quoi se porte ses sentiments ambivalents ? Le doute peut aussi s’insinuer dans ce lien entre “Confiance & Trahison” : Chéri(e) m’aimes-tu… toujours ?

Enfants qui n'apprennent pas n°8 - Choisir c'est se créer

Nous ne voyons pas plus loin que les choix que nous ne pouvons pas comprendre”, la phrase mythique du film de Matrix, où le problème c’est le choix. Autrement dit, notre capacité à advenir, à nous élaborer, à projeter nos intelligences individuelle comme collective dépend de nos capacités de penser, d’élucidation, d’élaboration du sens et de nos actions. Sinon, les choix non compris, les non-choix… limitent l’homme et ses organisations dans leurs déploiements.

Limites n°1 - Le Moi de l'enfance

  • L’évolution sociale dans laquelle nous sommes emportés cultive l’immédiateté du tout tout de suite en trois clics comme sur internet. Ce fait donne l’apparence que l’espace et le temps n’existent plus, que les limites disparaissent. Le prêt à porter se décline et devient le prêt à penser, le fast-food, le fast fashion, le culte de son image (Réseaux sociaux), le refus de porter son âge (confusion générationnelle), la prévalence de l’image sur le texte, la course au scoop des im-médias, la télé qui dit la vérité (reality shows), les solutions recettes des entreprises à leurs problèmes… Comme si nous nous affranchissions de toutes les contraintes. Que se passe-t-il ? Pouvons-nous vivre sans limites ? À quoi elles nous servent ces limites ? Quels sont les enjeux de l’immédiateté, du jouir à tout prix ?

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