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Dépendance

Addiction n°0 : Dépendances

Prévost, F.. (2018). Addiction n°0 : Dépendances. Fabrice Prévost Consultant. Consulté de http://webjonction.fr/article/node/552

L’addiction est un phénomène d’emprise du sujet soit à un objet substitutif, soit à des occupations répétitives. La pulsion mortifère de l’emprise ne nous dit rien sur ce qui se joue, elle témoigne seulement de la présence du phénomène de liaison du sujet aux objets et/ou aux activités investies : la dépendance (lier), l’interdépendance (allier) et l’indépendance (délier).

Manuel d'Education Thérapeutique du Patient: Modèles, Méthodes, Pratiques

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens… (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance. (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. il site : "l’éducation est création et non façonnage" (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

La relation éducative en santé: processus d'altérité entre le soignant et le patient hospitalisé

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

Pour une visée éthique du métier de cadre de santé

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

Les enfants du chaos

Calin, D. (2008). Les enfants du chaos. WEB CAIRN INFO : http://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2008-5-page-56.htm. Consulté de http://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2008-5-page-56.htm

Le contenant ne se contente pas d’une fonction passive, il opère une véritable transformation des éléments psychiques, a un rôle dynamique et organisateur. […] Ainsi, la mère contribue à la formation d’un psychisme chez l’enfant en lui prêtant son propre psychisme. Il pourra bientôt, seul, par la pensée, assumer ses expériences frustrantes ou angoissantes. Ce qui contient, ce qui “détoxique” l’expérience, c’est le processus de symbolisation.

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La relation d’aide

Calin, D. (2001). La relation d’aide. WEB : http://dcalin.fr/textes/aide.html. Consulté de http://dcalin.fr/textes/aide.html

Il n'y a pas de relation d'aide sans dépendance, sans besoin de cette aide spécifique. La dépendance est d'abord un critère de la nécessité de l'aide, avant d'en être éventuellement la limite. Une relation d'aide, loin de devoir d'abord se préoccuper d'éviter la dépendance, doit au contraire commencer le plus souvent par un travail pour « faire émerger » la dépendance, travailler la demande comme on dit pour pouvoir ensuite articuler convenablement une aide à cette demande. […] L'élève en difficulté est d'ailleurs souvent entre autres, un élève qui ne sait pas solliciter (ou utiliser) les aides ordinaires" (Calin D. 2009, p4).

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