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Psychopathologie clinique : quelles perspectives ?

Le psychisme n’existe que dans son rapport avec d’autres. Cela signifie que les processus psychiques d’un sujet ne sont repérables que dans le rapport, dans le lien, dans la rencontre, avec un autre sujet. Toute psychopathologie est donc fondamentalement une psychopathologie du lien.

Cf. aussi Golse : Bergeret, J., Soulé, M., & Golse, B.. (2006). Anthropologie du fœtus. Dunod. Consulté de http://webjonction.fr/article/node/86

Le corps de l'œuvre : essais psychanalytiques sur le travail créateur

  • "… la ré-création d'une aire transitionnelle est la condition nécessaire (mais non suffisante) pour permettre à un individu, à un groupe de retrouver sa confiance dans sa propre continuité, dans sa capacité d'établir des liens, entre lui-même, le monde, les autres, dans sa faculté de jouer, de symboliser, de penser, de créer." (Anzieu, D. 1981 p.23)

Invitation aux sciences cognitives

L’intelligence ne se définit plus comme la faculté de résoudre un problème, mais comme celle de pénétrer un monde partagé. (Varella F.J. 1989, p. 113)

… l’acte de communiquer ne se traduit pas par un transfert d’information depuis l’expéditeur vers le destinataire, mais plutôt par le modelage mutuel d’un monde commun au moyen d’une action conjuguée : c’est notre réalisation sociale, par l’acte de langage, qui prête vie à notre monde. (Varella F.J. 1989, pp. 114-115)

L’idée fondamentale est donc que les facultés cognitive sont inextricablement liées à l’historique de ce qui est vécu, de la même manière qu’un sentier au préalable inexistant apparaît en marchant. L’image de la cognition qui s’ensuit n’est pas la résolution de problème au moyen de représentation, mais plutôt le faire-émerger créateur d’un monde, avec la seul condition d’être opérationnel : elle doit assurer la pérennité du système en jeu. (Varella F.J. 1989, pp. 111-112)

L'arbre de la connaissance

Vivre constitue l’acte de connaître dans le domaine de l’existence. Vivre c’est connaître. […] Tout ce que nous faisons est une danse structurale dans la chorégraphie de la coexistence. […] La conscience et l’esprit appartiennent au domaine du couplage social. C’est le lieu même de leur dynamique. […] Tout acte dans le langage fait émerger un monde créé avec les autres dans l’acte de la coexistence qui donne naissance à ce qui est humain.

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