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Mythe de Narcisse & Psychanalyse

  • N’est pas narcissique celui que vous croyez. Pour vous le montrer, nous vous proposons une visite guidée du musée de Narcisse entre le mythe fondateur, l’interprétation de la psychanalyse et le sens commun d’Épinal. Une fois fait, tout comme nous, vous changerez d’opinion sur ces fleurs. Sans elles vous ne pourriez lire ce texte. N’oubliez pas le guide, merci…

Les mythes Grecs : La naissance de la philosophie

Wismann, H. (2013). Les mythes Grecs : La naissance de la philosophie (p. pp. 10 à 13). présenté à été 2013, MAG : Philosophie Magazine - Hors série n°19.

La philosophie naît avec les mythes et contre la mythologie. Sofia la sagesse contre philosophia le désir de sagesse. Et à la clé de cet affrontement entre l’autorité de la tradition et la soif d’inconnu, le passage du dualisme mythologique à la pensée, fulgurante, que tout est Un. (…) La mythologie vise à unifier les différentes chaînes causales et à dégager des puissances originaires, pour en faire des principes généraux d’explication. L’association du raisonnement du Logos et de la narration du Mythos conduit à la systématisation des mythes et à leur hiérarchisation.” (Wismann H. 2013 pp.10-13)

Mythe et tragédie en Grèce ancienne

Le genre tragique a fait son apparition à la fin du sixième siècle avant J.-C. en Grèce antique à Athènes, lorsque le langage du mythe cesse d'être en prise sur le réel politique de la cité. (…) L'univers tragique se situe entre deux mondes, et c'est cette double référence au mythe, conçue désormais comme appartenant un temps révolu est encore présent dans les consciences. (…) La solution du drame leur échappe : elle n'est jamais donnée par le héros solitaire, elle traduit toujours le triomphe des valeurs collectives imposées par la nouvelle cité démocratique. (Vernant, J.-P. and P. Vidal-Naquet 1986, p. 7)

Le sens véritable se situe au-delà de lui et lui échappe, de telle sorte que c’est moins l’agent qui explique l’acte mais plutôt l’acte qui, révélant après coup sa signification authentique, revient sur l’agent (…) que les actes prennent leur vraie signification et que les agents découvrent à travers ce qu’ils ont réellement accompli sans le savoir, leur vrai visage. (Vernant, J.-P. and P. Vidal-Naquet 1986, p. 38)

L’homme n’est pas un être qu’on puisse décrire ou définir; il est un problème, une énigme dont on n’a jamais fini de déchiffrer les doubles sens. La signification de l’œuvre ne révèle ni de la psychologie ni de la morale; elle est d’ordre spécifiquement tragique. (Vernant, J.-P. and P. Vidal-Naquet 1986, p. 110)

Études sur la phénoménologie du soi

Il est « …une condition ou une base de la psyché en soi, condition omniprésente, immuable, identique à elle-même en tous lieux (…) les instincts et les archétypes constituent l'ensemble de l’inconscient collectif. Je l’appelle "collectif" parce que, au contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas fait de contenus individuels plus ou moins uniques ne se reproduisant pas, mais de contenus qui sont universels et qui apparaissent régulièrement. » (Jung C. G. 1983 p.19)

La mythologie grecque

Le mythe s'oppose au logos, comme la fantaisie à la raison, la parole qui raconte à celle qui démontre. Logos et mythos sont les deux moitiés du langage deux fonctions également fondamentales de la vie de l'esprit. Le logos, étant un raisonnement, entend convaincre ; il entraîne, chez l'auditeur, la nécessité de porter un jugement. Le logos est vrai, s'il est juste et conforme à la « logique » ; il est faux, s'il dissimule quelque rouerie secrète (un « sophisme »). Mais le « mythe » n'a d'autre fin que lui-même. On le croit ou non, selon son bon plaisir, par un acte de foi, si on le juge « beau » ou vraisemblable, ou simplement si l'on désire y croire. Le mythe se trouve ainsi attirer autour de lui toute la part de l'irrationnel dans la pensée humaine : il est, par sa nature même, apparenté à l'art, dans toutes ses créations. Et c'est là peut-être le caractère le plus saisissant du mythe grec : nous constatons qu'il s'est intégré à toutes les activités de l'esprit. Il n'est aucun domaine de l'hellénisme, aussi bien la plastique que la littérature, qui n'ait constamment recours à lui. Pour un Grec, le mythe ne connaît point de frontière. Il s'insinue partout. Il est aussi essentiel à sa pensée que l'air ou le soleil à sa vie même. (Grimal, P. 1953 p. 5 n3)

Mythes, rêves et mystères

Le mythe se trouve être le fondement même de la vie sociale et de la culture. (…) Si le mythe n'est pas une création puérile et aberrante de l'humanité ‘primitive’, mais l'expression d'un mode d'être dans le monde, que sont devenus les mythes dans les sociétés modernes ? (…) C'est en analysant l'attitude du moderne à l'égard du temps qu'on peut découvrir le camouflage de son comportement mythologique. (Eliade, 1953, pp 21-23-34)

La nostalgie des origines: méthodologie et histoire des religions

Le sacré est un élément dans la structure de la conscience, et non un stade dans l'histoire de cette conscience. Un monde significatif est le résultat d'un processus dialectique qu'on peut appeler la manifestation du sacré. (…) En d'autre termes, être - ou plutôt devenir - un homme signifie être religieux. (…) La dialectique du sacré a précédé tout les mouvements dialectiques découvert ensuite par l’esprit… Les hiérophanies (2 faces = Sacré/Profane), c'est-à-dire les manifestations du sacré exprimées dans des symboles, des mythes, des êtres surnaturels, etc, sont appréhendées en tant que structures et constituent un langage préréflexif qui nécessite une herméneutique particulière (Eliade M. 1969 pp.10-11)

hiérophanie : présente dans toutes les religions, c’est la manifestation du divin, du sacré dans un objet.

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