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Changement

Le corps de l'œuvre : essais psychanalytiques sur le travail créateur

  • "… la ré-création d'une aire transitionnelle est la condition nécessaire (mais non suffisante) pour permettre à un individu, à un groupe de retrouver sa confiance dans sa propre continuité, dans sa capacité d'établir des liens, entre lui-même, le monde, les autres, dans sa faculté de jouer, de symboliser, de penser, de créer." (Anzieu, D. 1981 p.23)

Bonheur au travail ou l'entreprise Bisounours !

Le bonheur devient un nouveau crédo pour l’entreprise. Que penser de la phrase suivante des managers et maintenant de l'Éducation Nationale : “La bienveillance engendre la confiance qui génère la performance” - Elle n’est pas sans nous rappeler celle-ci plus ancienne : “Un esclave content est un esclave productif ”. Le mot-concept qualifiant le temps en “Bonne-Heure” et son contraire le “Mal-Heure”, de même pour la “Bien-veillance”, vont-t-ils être eux aussi détournés de leur sens ? La nuance et la réponse est-elle dans le modèle de gouvernance des relations humaines ?

Les processus de changement en référence au concept de connaissance implicite

Ce sont bien davantage des habiletés en situation : “La plupart des actions génératrices de changement concernent le domaine immense de l’intelligence que l’on nomme ‘connaissance implicite ‘ […], une connaissance qui n’est pas du domaine du conscient […] elle opère en dehors du champ conscient" (Stern, D. 2000, p.80)

Les processus de changement dans l'évolution de la formation des cadres de santé

La référentialisation met en valeur l’existence d’un changement hybride, dans lequel la rupture et la continuité cohabitent et qui serait une conséquence de la régulation créatrice.

Pour une philosophie dialectique ouverte à l'expérience

L'homme n'est pas un être arrêté dans sa forme naturelle, arrêté dans un destin immuable. S’il se ferme au nouveau, s’il cesse de penser, s’il renonce à savoir, ce n’est pas une harmonie stable qu’il maintient, c’est son déclin qu’il scelle. L'homme ne reste homme qu'en payant son tribut à l'éternel changement. Il ne peut être qu'en devenir. (Gonseth, F. p. 265)

L'imaginaire collectif

Giust-Desprairies, F. (2003). L'imaginaire collectif (p. 247 p.). Érès.
  • "L’imaginaire collectif désigne un ensemble d’éléments qui s’organisent en une unité significative pour un groupe, à son insu. Signification imaginaire centrale qui constitue une force liante, un principe d’ordonnancement pour le groupe dans le rapport que ses membres entretiennent à leur objet d’investissement commun, en situation sociale. » (Guist-Desprairies F. 2003, p. 20)

Images et symboles: essais sur le symbolisme magico-religieux

Initiation veut dire… mort et résurrection du néophyte (…) La mort, initiatique ou non, est la rupture de niveau par excellence (…) qui rend possible le passage d’un mode d’être à un autre. (Eliade M. 1980 pp. 68 & 70)

La pensée symbolique est consubstantielle à l’être humain : elle précède le langage et la raison discursive. Les images, les symboles, les mythes ne sont pas des créations irresponsables de la psyché ; ils répondent à une nécessité et remplissent une fonction : mettre à nu les plus secrètes modalités de l’être. Par suite, leur étude nous permet de mieux connaître l’homme, l'homme tout court, celui qui n’a pas encore composé avec les conditions de l’histoire. (Eliade M. 1980 p. 18)

Les idées pédagogiques: Patrimoine éducatif ?

  • De la créaticité à la régulation créatrice
    • C’est dans ce contexte d’un système lui-même en changement, que l’idée de créativité est venue s’associer à la demande de cadres ”acteurs du changement“ a été à l’origine du partenariat entre université et professionnels. La mise en présence dans un même système de formation de deux références culturelles différentes constituait un terrain possible d’interactions dans lequel la” mise en tension “des acteurs créait une condition favorable au changement. La référence aux théories du changement a permis ensuite le passage de l’idée à la conception pédagogique.
       
  • La créativité : une réponse à la demande de changement
    • Le modèle du changement proposé par Watzlawick (1975), en plaçant le changement dans une perspective binaire, oppose la continuité de l’existant et la rupture, et permet de préciser la situation actuelle du terrain bâtie essentiellement sur une logique de répétition. Un “changement hybride” proposé par J. J. Bonniol dans lequel le traditionnel côtoie le créatif, modifie la conception de base du changement et la situe dans une dimension proche de celle de l’innovation. C’est en ayant recours au modèle de l’évolution proposé par H. Bergson (1991) dans lequel les éléments créateur et conservateur se trouvent en interaction qu’apparaît alors la représentation d’une création régulatrice du vivant.

       

Dancel, B., Houssaye, J., & Stévenin, P. 1998. P 290

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