Bibliographie

“Ce qui vient encore compliquer les rapports entre ces notions, compte tenu de leur hétérogénéité, comme de leurs intrications respectives, c'est qu'à partir de 1968 et du cortège de contestations gauchistes qui se développaient à l'époque dans les universités, d'abord, et, par voie de conséquence, dans les établissements scolaires, ensuite, le mot contrôle a été décrié, dénoncé et rejeté comme instrument d'une puissance, d'une hierarchie et d'une coercition sociales devenues insupportables. Le terme évaluation est alors arrivé à point nommé pour prendre la relève. On parlait ainsi plus facilement d'évaluation (de préférence littérale plutôt que numérique) des connaissances ou des acquis, au lieu de contrôle des connaissances, et le tour était joué.”

“Ce qui resurgit dans des domaines différents ou des temps séparés et qui vibrent de la même manière nous autorise à tisser des liens, à les imaginer, à les poser.” (Cifali 2015 p.12)"Pour se créer (…) il s'agit de trouver et retrouver sa puissance : puissance d'agir, puissance d'exister. (…) Il s'agirait d'autoriser en chacun sa puissance de créer, malgré le monde (…) De se créer au quotidien, de retrouver la joie d'exister en renouant avec sa puissance d'être agissant, donc vivant.” (Cifali 2015 p.20)